Traque des boissons alcoolisées illicites au Cameroun
Le Cameroun va en guerre contre le trafic des boissons alcoolisées illicites. C’est l’annonce qui a été faite par Fongod Edwin Nuvaga, directeur général des Douanes camerounaises. Son administration se lance dans la traque des boissons alcoolisées illicites au Cameroun.
Le ton est donc lancé et gare aux acteurs du secteur viticole.
Des équipes spéciales vont sillonner le territoire et contrôler d’ici quelques jours les marchés, boutiques, grandes surfaces et entrepôts.
L’objectif de cette traque des boissons alcoolisées illicites au Cameroun est de s’assurer de la régularité de la détention, mais aussi de la circulation desdites marchandises, conformément au chapitre 22 du code des importations. Ce chapitre 22 organise et régule les importations et la circulation des vins, spiritueux et autres champagnes.
Comme documents exigés, il peut s’agir de factures d’achat, de bordereaux de fabrication, des documents attestant de l’origine des boissons.
Tout défaut de présentation des documents exigés lors des contrôles de la douane exposera les intéressés aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur. Les sanctions vont du payement des amendes à la saisie ou la destruction des marchandises illicites.
Selon les chiffres fournis par la douane, la majorité des vins et spiritueux présents au Cameroun proviennent de la France. Suivent l’Espagne, le Royaume Uni, le Brésil et l’Afrique du Sud. Le Cameroun a importé 11 millions de litres d’alcool pour un montant estimé à 2,6 milliards de francs CFA.
Cette campagne de lutte contre la circulation des boissons illicites sur le territoire entre dans le cadre du respect des norme et de l’optimisation des recettes fiscales de l’Etat camerounais.
Même si la lutte contre la circulation des marchandises illicites émane du ministère du commerce. C’est ce ministère et non la douane qui est compétent pour traquer des boissons alcoolisées illicites au Cameroun.
Clovis Mballa.