Steve Bannon et Donald trump : règlement de compte
Le président Donald Trump a publié, ce mercredi, une attaque en règle contre son ancien conseiller Steve Bannon, auquel il reproche des déclarations désobligeantes et dommageables.
Cette fois, la concision d’un tweet n’a pas suffi.
C’est par un communiqué de quatre paragraphes que Donald Trump a signé, ce mercredi, ce qu’il espère sans doute être l’arrêt de mort politique de son ancien conseiller stratégique, Steve Bannon.
Ecarté de la présidence en août, le patron du site d’extrême droite Breitbart News a eu le tort de se répandre en confidences désobligeantes et dommageables dans une récente interview à Vanity Fair, ainsi que dans le livre de Michael Wolff Fire and Fury, Inside the Trump’s White House, paru en ligne ce mercredi.
Dans la première, il compare notamment l’intellect du président à celui d’un enfant de onze ans, affirmant qu’il a «raté une marche» depuis son entrée à la Maison-Blanche.
Dans le second, il conspue le gendre de Trump, Jared Kushner, «la tête de ligne de toutes les mauvaises décisions», en particulier celle de limoger le chef du FBI, James Comey, «la plus stupide de l’histoire politique moderne».
Il dit aussi considérer la réunion organisée à la Trump Tower le 9 juin 2016 entre des représentants du Kremlin et des proches de Trump, dont Kushner et son fils aîné Don Jr., comme «antipatriotique» et proche de la «trahison».
Concoctée mercredi matin par le président avec sa porte-parole, Sarah Huckabee-Sanders, et sa directrice des communications, Hope Hicks, la riposte de la Maison-Blanche se veut sans appel: «Steve Bannon n’a rien à voir avec moi ou ma présidence.
Lorsqu’il a été viré, il n’a pas seulement perdu son boulot, il a aussi perdu la tête. Steve était un assistant qui a travaillé pour moi après que j’avais déjà remporté l’investiture» républicaine… Lire la suite
Source : Le Figaro