Robert Mugabe est assuré d’immunité après sa démission
L’ancien président du Zimbabwe Robert Mugabe, qui a démissionné de ses fonctions de chef d’État mardi 21 novembre, a obtenu l’immunité en échange de son départ du pouvoir, a-t-on appris jeudi de sources proches des négociations.
Robert Mugabe, qui a jeté l’éponge après 37 ans à la tête du Zimbabwe, s’est vu garantir l’immunité en échange de son départ, a-t-on appris de sources proches.
L’ancien chef d’État zimbabwéen Robert Mugabe a reçu l’assurance, dans le cadre de l’accord négocié pour son départ, que sa sécurité serait garantie dans son, pays. Les détails n’ont pas filtré en revanche sur le sort réservé à l’ancienne première dame, Grace Mugabe, par le nouveau régime.
Robert Mugabe à 93 ans était encore le lus vieux chef d’État en exercice de l’Afrique et de la planète . Il a été contraint à la retraite et était sous résidence surveillée depuis l’intervention de l’armée dans la nuit du 14 au 15 novembre.
Le limogeage de son vice-président Emmerson Mnangagwa, au début du mois, sur fond de rivalité avec l’ex-première dame Grace Mugabe, avait été le déclencheur de la crise ayant conduit à sa chute.
Longtemps considéré comme le dauphin naturel de Robert Mugabe, Emmerson Mnangagwa avait été évincé de la vice-présidence, le 6 novembre, au terme d’un bras de fer avec l’épouse du chef de l’État, Grace Mugabe.
Poussé à l’exil après avoir été écarté du gouvernement. Emmerson Mnangagwa est rentré à Harare après la démission de Robert Mugabe et a été accueilli par plusieurs centaines de personnes à l’extérieur du siège de la Zanu-PF, le parti au pouvoir.
Emmerson Mnangagwa, le nouvel homme fort du Zimbabwe est un redoutable sécurocrate proche de l’armée avec qui il a reconnu être resté en contact permanent pendant son exil. Il a promis que son accession à la tête du Zimbabwe allait marquer « le début d’une nouvelle démocratie ».
Source : Jeune Afrique