Rentrée scolaire : le casse-tête des livres
Encore quelques semaines avant la reprise des classes, mais déjà l’effervescence commence à se faire ressentir, notamment autour des manuels scolaires. Entre changement d’ouvrages, modification des programmes et prix, les parents et responsables des librairies cherchent encore le compromis idéal. En tout cas la rentrée scolaire 2016-2017, elle pointe déjà à l’horizon.Force est de constater que, rendu à ce jour, l’achalandage des librairies de nos marchés citadins attirent très peu de clients. De nombreuses raisons peuvent expliquer ce désintéressement observé. Il faut déjà noter que nous sommes en plein milieu de mois, nombreux sont donc les parents qui avanceront l’hypothèse des salaires qui sont encore assez loin pour certains.
Donc hors de question de penser déjà aux fournitures scolaires de leurs progénitures. Dans le cas particulier des livres et autres manuels scolaires, les autorités ont déjà publié les listes des livres au programme pour le compte de la prochaine année scolaire. Alors coté prix, si certains sont à la portée de tous, d’autres sont encore à classer dans la catégorie « projet » par les parents.
Une expression omniprésente ‘‘les livres sont trop’’, triste vérité, au vu des prix homologués par le ministre camerounais du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana .On peut aisément dire que les livres relatifs à la prochaine année scolaire ne sont pour la plupart, pas à la portée du parent moyen. De quoi accentuer la réticence observée. Encore que si les éditeurs locaux sortent avec timidité des livre de leur production, le marché est encore en grande partie dominé par des éditeurs étrangers tels que Edicef, Nathan ou encore les classiques africains, d’où les prix observés.
Toutefois s’apitoyer sur son sort n’arrangera sûrement pas grand-chose, prendre la liste des manuels et se rendre dans une librairie est déjà une bonne chose.
Dans la mesure où l’effet de surprise est à éviter, aborder la rentrée avec stratégie est toujours mieux que de foncer tête baissée dans un marché aussi vaste. En tout cas, comme on dit, l’habit ne fait pas le moine, donc à défaut d’offrir des bouquins flambants neuf à ses enfants, on peut toujours se pencher sur la vieille bonne méthode du poteau (échange de livre).
Hervé Atangana