Massacre en Centrafrique : ça continue
Le pays est en proie à de vives tensions depuis plusieurs années. Et voici un nouveau massacre en Centrafrique.Depuis l’indépendance, le pays est sous une instabilité récurrente. Les coups d’États et les guérillas sont devenus une marque de fabrique de la Centrafrique.
La Séléka, un groupe rebelle opérant dans le pays a fait un massacre le 18 septembre de cette année dans le nord du pays en tuant 26 civils.
Alors que la Centrafrique était sur la voie de la guérison, un massacre de civil vient mettre un frein à cette guérison. Il s’agit cette fois de 26 civils tués dans le nord du pays. C’est dans le village de Ndomete, à 350 km au nord de la capitale, Bangui, que les faits se sont produits. Les membres de la Séléka ont fait un vrai massacre en Centrafrique, « ils sont allés de porte en porte », a rapporté le porte-parole de la présidence centrafricaine. Les membres de la Séléka quant à eux n’ont fait aucun commentaire sur cette triste boucherie.
Officiellement le groupe a été dissout en 2013 mais la réalité est différente sur le terrain ; de violents affrontements opposant les soldats ex-séléka et les forces de l’ordre.
Suite à ce massacre, des affrontements ont éclaté, opposant les miliciens chrétiens anti-balaka aux soldats ex-séléka dans le village de Ndomete. Ces affrontements se sont propagés dans les villes environnantes. À Kaga-Bandoro, les deux groupes ont été séparés par les casques bleus de la Minusca ( Mission de l’Onu en Centrafrique).
Le conflit, en 2013 a pris une autre tournure avec le massacre en Centrafrique, et est devenu un conflit à caractère ethnique et confessionnel qui ne semble pas s’abaisser. Ce conflit continu de faire des victimes regrettables dans la population civile.
La situation causé par le massacre en Centrafrique s’est apaisée à l’heure actuelle. Le pays tente toujours de tourner la page après toutes ces années de violences. Mais la mission semble difficile.
Clovis Mballa