Manuel Valls humilie publiquement Le Guen en Côte d’Ivoire
Manuel Valls n’a pas beaucoup apprécié que Jean-Marie Le Guen ait les yeux rivés sur son téléphone pendant son discours lors de leur visite en Côte d’Ivoire. Il n’a pas hésité à le lui faire savoir en le recadrant publiquement.
« M. Le Guen laissez tomber votre téléphone » voilà ce à quoi a eu droit le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement de la part de son Premier ministre.
La scène se passe pendant une visite en Côte d’Ivoire, Manuel Valls s’adresse à la communauté française présente.
Il est accompagné de M. Le Guen. Mais Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d’Etat n’est visiblement pas intéressé pas l’allocution du Premier Ministre Manuel Valls. Inattentif, ce dernier a les yeux rivés sur son téléphone.
Monsieur Le Guen qui pensait s’amuser tranquillement avec son appareil va être surpris et sévèrement recadré et ce en public. C’est avec agacement et ironie que Manuel Valls fini par s’adresser à son secrétaire d’Etat.
Face aux rires de l’auditoire, Manuel Valls ajoutera « Y’a pas de problème au Parlement, nous sommes dimanche ». Jean-Marie Le Guen face à ces propos n’a pas manifesté la moindre résistance et a fini par garder son téléphone.
Mais cette humiliation de la part de Manuel Valls n’est pas un fait isolé. Il est récurent de sa part de perdre facilement patience et de rabaisser ses ministres.
Il avait déjà recadré Najat Vallaud Belkacem, Ministre de l’Education Nationale au mois de février 2016 et Axelle Lemaire, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargée du Numérique et de l’Innovation, quelques mois plutôt.
Il faut dire que le tempérament, la personnalité et la ligne politique de Manuel Valls ne font pas l’unanimité dans son propre camp.
Ses soutiens estiment qu’il a une autorité naturelle qui fait de lui un homme d’Etat tandis que ses détracteurs ou des observateurs objectifs constatent qu’il s’agit plutôt d’autoritarisme chez un personnage qui n’est pas réellement de gauche avec un comportement dictatorial.
Clovis Mballa.