Événements annulés en France à cause de la peur
Mr Marc Trévidic, qui est spécialiste de l’anti-terrorisme a déclaré que l’année allait être « épouvantable ». Une grande vague d’attentats a entraîné en France une grande vague d’annulations d’ événements.
Les grands événements tels que les braderies, les concerts et les feux d’artifice, qui obligent les rassemblements ont été annulés par crainte des attentats. Le système de sécurité a été plus renforcé. Les soldats patrouillent dans les métros et les rues. La population est obligée de s’adapter à ce mode de vie qui restreint un peut leur liberté. Les protecteurs sont là, à savoir les policiers mais la protection n’est pas une garantie à 100%. La France est épeurée.
Pierre Cosena quant à lui, agrégé d’histoire, est plus réaliste dans ses propos, puisqu’il dit que le risque terroriste étant existant, il faut s’y habituer et accepter cette idée de l’éventualité d’un attentat. Son réalisme le pousse par ailleurs à reconnaitre que les mesures sécuritaires les plus sophistiquées n’induiront pas forcément une disparition totale des attentats, puisque les terroristes ciblent les endroits très peuplés, moins protégés et très médiatisés.
François – Bernard Huygue pense à son tour que les analyses de Trévidic semblent logiques, et renchérit en disant que les cibles molles sont les plus recherchées. Il appelle cibles molles, les militaires qui ont pour rôle de monter la garde dans le cadres de l’opération sentinelle, les policiers, les ministres, promeneurs…etc.
Pour l’État Islamique, tous ceux qui versent la prestation pécuniaire qu’est l’impôt participent aux bombardements contre lui. Mr Huygue taxe l’annulation de ces grands événements comme d’une confusion idéologique. Puisque l’objectif pour les français est d’épouser l’esprit de la célébration du 11 janvier qui les enjoint à rester unis, ce qui constituera par conséquent un échec pour l’État Islamique. Or annuler les grands événements c’est dire que l’unité de la France est fictive ce qui, indument constitue une victoire, une réussite pour l’EI.
François – Bernard Huygue déplore le fait que, dans plusieurs discours officiels on entende « Nous sommes en guerre » et que pourtant rien n’est fait. Pour lui, guerre et envahissement du territoire ennemi ont un dénominateur commun. Mais ce qu’il observe ce sont les bombardements de la France qui repoussent l’adversaire.
En réalité pour lui cette guerre pour la France est plus défensive que offensive.
En guise de comparaison de la réaction des populations de plusieurs pays attaqués, Huygue prend le cas de l’Italie des années de plomb. Les gens ne s’affolaient pas, et disaient par exemple « Qu’est-ce que je peux y faire ? » « il faut bien que j’aille au travail ou boire un café avec des copains. » Leur réaction était caractérisée par le calme. Lui aussi prône le calme et l’adaptation.
Mbou Sop Yann Cyrille.