Flammes qui s’emparent d’une boutique de Buea
Au Cameroun, nous pouvons compter le nombre de villes où nous retrouvons les casernes de pompiers Yaoundé et Douala notamment. Mais quelle désolation pour un pays comptant près de 10 régions pas plus de la moitié ont des structures de sécurité contre les incendies. Les villes victimes d’incendie périront ainsi sous les flammes jusqu’à ce que la flamme s’éteigne seule ou que le bon Dieu vienne au secours de la population.
Ce cas a été expérimenté dans la ville de Buea au quartier Malingo aux environs de 15 h il y’a de cela deux semaines. Une boutique d’appareils électroniques a pris feu. Les flammes ont pris une telle ampleur que les fils de courant électrique étaient une cible facile pour ces flammes. La population de Molyko – Buea a été prise de panique. Néanmoins, les habitants se sont mobilisés pour tenir tête à cet incendie. Les maçons d’un bâtiment en construction ont essayé d’éteindre le feu avec du sable en vain.
C’est ainsi que le feu s’étendait au fur et à mesure et la population de Buea était presque impuissante face à chaos ; même la police locale n’a pu rien faire, les flammes étaient tenaces jusqu’à aux environs de 19 h 40 où elles ont cessé de s’étendre. Heureusement pour les habitants qu’il n’y a eu aucun blessé, ni de mort. Car Dieu seul sait si prochainement les habitants sortiront indemne des flammes.
Cependant, pour la sécurité des habitants il a fallu qu’on arrête les compteurs d’électricité dans ce secteur de la ville pour qu’aucun habitant ne soit en danger dans sa propriété.
C’est le rôle des sapeurs pompiers d’intervenir en cas d’incendie mais malheureusement pour la ville de Buea elle n’abrite aucune caserne.
La ville de l’Independence ou du Cinquantenaire comme on pourrait qualifier Buea devrait avoir une caserne de pompiers. Il en va de même pour les autres villes qui n’en ont pas. En effet, ceci pourrait soulever des polémiques qui dénonceraient le fait que certaines villes soient privilégiées par rapport à d’autres.
Josée Tchouabeh