Isaac Zida poursuivi pour désertion par le Burkina
Isaac Zida est un officier et homme d’État burkinabés. C’est un général de l’armée de la République du Burkina-faso. Après la chute de Compaoré, Isaac Zida est désigné chef de l’État par l’armée en octobre 2014.
Le général Isaac Zida
Il sera ensuite nommé Premier ministre par le président de la transition, Michel Kafando en novembre de la même année. Il quitte son poste et le Burkina-Faso en janvier 2016.
Le général Isaac faisait parti du gouvernement de transition au Burkina-Faso. Après la transition, en décembre 2015, le général prend une permission pour le mois qui suit. En janvier, il s’en va pour le Canada, rejoindre sa famille.
Le fait est que la permission qui a été accordée à ce dernier lui permettait de prendre congé de son poste jusqu’au 19 février 2016. L’échéance arrivée, le président Roch Marc Christian Kaboré qui est aussi ministre de la défense, a sommé le militaire de rentrer prendre ses fonctions. Il l’a fait à plusieurs reprises et certaines fois en public.
Après avoir été plusieurs fois appelé à regagner le territoire par le Président burkinabé en exercice, le général Isaac Zida n’est toujours pas rentré au bercail.
Le militaire n’est toujours pas de retour à son poste après rappels officiels à maintes reprises. Dans l’un de ses derniers rappels le chef de l’Etat menaçait l’officier de l’accusé de désertion.
Toujours sans aucune réponse, Kaboré mis ses menaces à exécution. Roch Marc Christian KaboréLe ministre de la défense Kaboré, engage alors des poursuites contre le général Isaac Zida.
Ce dernier sera poursuivi pour « désertion en temps de paix » et « refus d’obtempérer ».
Par ailleurs, des rapports de l’Autorité supérieure de contrôle de l’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) sont aussi contre Isaac Zida. En effet, ils l’accusent de détournements de fonds publics, de corruption et d’enrichissement illicite et de trafic d’influence.
Le général Isaac Zida aurait-il peur de rentrer ? On pourrait penser que oui, vu que son avenir dans le pays s’assombrit.
Oyambe Wilfried
