Hôpital – Yémen : un bombardement à MSF
Une coalition des arabes a frappé lundi un hôpital de Médecins sans frontières dans le nord du pays. 11 vies se sont éteintes dont les membres du MSF. La coalition arabe papillonne. Juste après l’attaque produite dans une école, c’est un hôpital qui est attaqué.La déflagration a emporté sur le champ la vie de 9 personnes et les deux autres sont morts lors du transfert vers un autre hôpital de la place. Tout était préparé, organisé puisque les médecins avaient annoncé que l’hôpital avait été ciblé aux environs de 15 h 45, heure locale.
Amnesty international s’est insurgé contre cet acte odieux qui a consisté à attaquer un centre ayant pour but d’apporter une aide humanitaire. Elle considère cela comme « une violation sérieuse du droit humanitaire », tout en souhaitant qu’une enquête soit engagée.
La zone contrôlée par les rebelles Houthis alliés avec des soldats qui démontrent leur fidélité pour l’ex-chef d’État Ali Abdallah Saleh a été celle particulièrement touchée par les raids récents. L’hôpital attaqué se trouvait dans la localité qui est voisine à l’Arabie Saoudite.
On se souvient qu’une école de Sanaa a été la cible des attaques samedi passé où 10 enfants sont passés de vie à trépas. La coalition n’a pas reconnu être la source du bombardement de cette école. Elle dit plutôt avoir ciblé un camp qui était le lieu de formation des enfants soldats.
Les arabes ont toutefois décidé d’ouvrir une enquête qui respectera les normes internationales en la matière.
En 2014, le pouvoir de M.Hadi a été la raison des soulèvements où les Houthis ont conquis une grande partie du territoire dont la capitale de Sanaa. En 2015, l’Arabie Saoudite s’est offusqué contre le clan Houthis qui selon elle, a eu un lien avec le rival chiite. Elle a donc pris l’initiative de ralentir la progression des rebelles par langage des armes : bombardements aériens et combats au sol.
Cette guerre qui fait fuir la paix a un bilan alarmant et on ne peut plus lourd : 6.400 morts, 30.000 blessés.
Mbou Sop Yann Cyrille.