Incendie gigantesque en Californie
« On n’avait jamais rien vu de tel en Californie, et pourtant on en a vu des incendies ! ».Voilà en quelques sortes à quoi se résume les exclamations des habitants de cette ville de l’État de Los Angeles aux États-unis, qui ont déjà dû être déplacés pour plus de sécurité.Le gigantesque incendie qui a régné depuis le samedi 23 juillet, pour des raisons encore méconnues. Les montagnes de la forêt nationale de Los Angeles ont été ravagées, le réveil des habitants a été intoxiqué par ce nuage noir de l’ incendie, menaçant qui surplombe le panneau Hollywood. La petite ville de Santa Clarita s’est vue prise au dépourvu lorsque des cendres se dirigeaient vers elle. 180 000 habitants ont dû être déplacés, d’autant plus que les flammes n’étaient contenues, dimanche soir, que dans 10 % de la zone touchée. Le feu a causé le décès d’un homme – retrouvé dans sa voiture devant sa maison- , l’évacuation de plus d’un millier de foyers, la destruction d’une dizaine de maisons et la fermeture d’une portion de 65 kilomètres d’autoroutes.La Californie n’en est pas à son premier incendie, mais bel et bien à son deuxième majeur de la saison estivale. À la fin juin, un feu à 70 kilomètres de Bakersfield, dans la vallée centrale, avait détruit 285 maisons et fait deux morts. Tout l’ouest des États-Unis avait alors été touché par des incendies plus ou moins violents, liés à une brusque vague de chaleur. En effet, dans cette zone, la chaleur règne depuis environ 5 ans. Le Sand Fire (car il est née dans le Sand Canyon), n’est apparemment pas prêt à être maîtrisé, car les pompiers eux-mêmes n’envisagent pas d’amélioration avant la fin du mois. En 2016, 29 000 feux ont déjà détruit plus de 10 500 kilomètres carrés depuis janvier. Il faut noter que la superficie déjà ravagée par le feu est plus grande que celle de la ville de paris elle-même. Toutefois la véritable préoccupation est celle des conséquences qui en découleront, d’autant plus que la ville est connue pour sa grande capacité de pollution. Lorsque l’une des rares forêts qui existe encore aux États-unis est détruite, il faut s’attendre à des conséquences plus que gravissime sur les écosystèmes. Le président des États-unis Barack Obama qui était lui aussi présent lors de la COP21 auquel ont participé tous les présidents d’Afrique pour sauver le « second poumon du monde », avait lui aussi admis que son pays joue un rôle plus que majeur dans la pollution de la planète. De plus, la forêt d’Amazonie au Brésil, est elle aussi menacée. Qu’en découlera-t-il? Comment arriveront-nous à pallier à ces catastrophes dont les conséquences ne retomberont que sur nous? Seul l’avenir nous le dira.
Rédigé par Dona Belibi