Genesis : semer la vie sur une autre planète
C’est sûrement une preuve que les scientifiques commencent à se lasser de chercher. Le projet Genesis crée la rupture. Si de la vie n’a pas encore été découverte sur une autre planète, pourquoi pas l’y amener ?
Répandre la vie aux confins de l’univers est une solution au problème de son absence. Ce serait donc un scénario digne de l’arche de Noé. À part que ce serait une aventure gargantuesque. Mais pas impossible, bien que la technologie nécessaire à la mise en application d’un tel projet ne sera disponible que dans quelques décennies, selon un physicien théoricien.
Genesis, c’est le nom porté par ce projet digne de la science-fiction. Une petite description du scénario a été faite par Claude Gros de l’université Goethe en Allemagne. Il décrit notamment le projet qui impliquera une flotte de robots autonomes, qui relâcheront des micro-organismes dans des exoplanètes en espérant que ceux-ci se développent et y prospèrent. Le catalogue des plus 3500 exoplanètes recensés dans le système solaire arrange bien les choses, la planète la plus habitable étant dans le système solaire.
Cependant, si bon nombre de ces planètes sont soit de gentes gazeuses, soit des boules de roche en fusion ou encore des plaines gelées, il faut noter qu’il peut bien existe une entre ces planètes qui est dans le juste équilibre. Située au bon endroit, au bon moment et avec la bonne composition pour accueillir la vie. Elles sont désignées comme ‘‘transitoirement habitable’’ donc située dans une zone habitable du système qui les contiennent.
De toutes les façons,la communauté scientifique a cette conviction qu’il peut exister une vie extraterrestre, et l’hypothèse qu’elle soit extraterrestre, mais d’origine terrestre ne semble presque plus poser de problème. Claude envisage notamment que le projet Genesis propulse de micro-vaisseaux spatiaux intelligents, inspiré du projet Break Trough Starshot, vers de lointaines planètes à vingt pour cent de la lumière du Soleil.
Hervé Atangana