Entrepreneuriat jeune : Joseph Essi Aba’a montre l’exemple à Zouameyong
L’ entrepreneuriat jeune est possible au Cameroun. A une dizaine de kilomètres d’Ebolowa, dans un petit village appelé Zouameyong, un jeune trentenaire a décidé d’en finir avec l’oisiveté urbaine pour se consacrer à l’agriculture. Aujourd’hui devenue entrepreneur rural, Joseph Essi Aba’a nous fait découvrir son activité ainsi que sa nouvelle vie au village.
Encouragé par sa femme, Joseph Essi Aba’a a décidé de quitter la ville où la vie n’était pas toujours aisée pour rejoindre son village natal, Zouameyong afin de devenir agriculteur. Fier de sa décision, il possède aujourd’hui deux hectares de banane douce.
Pour devenir entrepreneur agricole, Joseph Essi Aba’a va d’abord suivre un séminaire sur l’entreprenariat agricole organisé dans son village sous la conduite de la coopération allemande (GIZ). Un séminaire qui sera d’une importance capitale pour le jeune entrepreneur.
Il faut également dire que le discours du chef de l’Etat à l’endroit de la jeunesse le 10 février 2015 a fortement influencé la décision Joseph Essi Aba’a. Ce dernier a fait comprendre à la jeunesse que « la terre ne trahit jamais », qu’il ne faut pas avoir peur de franchir le pas et devenir entrepreneur agricole.
Encouragé par cet appel du chef de l’Etat, Joseph décide de se lancer dans le travail de la terre. Il lui aura fallu peu de temps avant de réussir à mettre sur pied deux hectares de banane douce. Il ambitionne déjà rivaliser avec l’exploitation de Njombé.
Une ambition qui peut se réaliser, Joseph bénéficiant d’un encadrement adéquat des structures de l’Etat et du privé du secteur agricole. A cet effet, il bénéficie d’un appui financier. Son exploitation est aussi suivie de près par le Minader (Ministère de l’agriculture et du développement rural).
Le cas de Joseph Essi Aba’a est donc la preuve que l’ entrepreneuriat jeune est possible au Cameroun, c’est aussi un exemple à suivre pour les jeunes camerounais sans emploi ou tout simplement qui souhaitent se lancer dans l’agriculture.
En se lançant dans le domaine agricole, ils seront certainement les pourvoyeurs d’emploi de demain. Les produits issus de leurs efforts ne pourront pas manquer d’acheteurs autant sur le marché local que sur les marchés frontaliers de Kye-ossi et Abang Minkô.
Clovis Mballa.