Douala : les affaires freinées par dame pluie
Les pluies se sont imposées dans la ville de Douala ces dix derniers jours. Elles tombent successivement pendant des heures d’affilée et des jours. Elles commencent surtout pendant les matinées, paralysant ainsi presque toutes les activités économiques: les transports sont leurs premières victimes.Les activités des taximans et autres transporteurs prennent un coup quand il pleut car aucun client ne pointe le nez dehors. De nombreuses personnes susceptibles d’emprunter les taxis préfèrent rester chez elles au lieu de se voir trempées dans les eaux de la pluie.
Certains chefs d’entreprises s’occupant de la logistique et des transports trouvent cette situation pénible ; c’est ainsi que Moïse D, chef d’entreprise à Akwa, assis dans son bureau déplore cette situation puisque sous une pluie abondante, les opérations de transit ne sont pas possibles.
Les activités tournent au ralenti déplore-t-il. Aucun container ne peut, dans ces conditions être contrôlé convenablement. Certains transitaires confient également qu’aucun container ne peut être livré dans ces conditions. C’est aussi avec le cœur meurtri que les propriétaires de gros porteurs voient leurs véhicules garés. Car un transporteur peur gagner environ 130 000 Fcfa lorsqu’il est sollicité pour ne serait-ce que cinq heurs de temps. On imagine que deux ou trois tours feraient la joie des transporteurs; mais en temps de pluies c’est de justesse qu’on réussi un tour de chargement.
Et certains produits comme le cacao sensible à l’humidité doivent être transporté lorsque le temps est clément de peur de voir ces fruits moisir par de l’eau de pluie, confie un opérateur économique.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les vendeurs de parapluies, le sourire aux lèvres, présentent joyeusement leurs marchandises.
De l’avis de certains acteurs économiques de la ville de Douala ,ces intempéries ont occasionné de grosses pertes. Tout le monde le ressent ,du petit commerçant au grand.
Mbou Sop Yann Cyrille.