Claude Njike : la reine de Bangangté, morte ?
Quel choc les internautes ont eu en apprenant le décès de celle qui «fut» jadis considérée comme un modèle, à savoir Claude Bergeret Njike, ou comme on la affectueusement dénommée, «la reine blanche de Bangangté». L’histoire de cette fille de missionnaires protestants n’a pas fini de fasciner plus d’un. Tout le monde s’arrache chacune des actualités la concernant. Ainsi, lorsque la nouvelle de son décès a été publiée sur le net il y a quelques jours, certaines personnes se sont mises à pleurer et même à apprêter des discours et bouquets de fleurs malgré le fait qu’ils ne l’aient jamais connue.
Claude Bergeret Njike a elle-même démenti son décès dans plusieurs media notamment à la radio Equinoxe où elle a marqué son étonnement face à cette fausse nouvelle de son décès qui circule notamment sur les réseaux sociaux. Elle aurait été enterrée avant même d’être morte. Pour comprendre l’intensité de la fulgurance à laquelle avancent des nouvelles la concernant, il faut savoir que cette femme de 73 ans a marqué tout le monde par ses exploits. Elle est née à Douala, car ses parents y avaient été affecté, mais a dû partir en France à l’âge de 13 ans, où elle se maria et eu deux enfants. Mais les racines de sa terre natale étant encrées trop profondément, celle-ci divorça et décida de revenir au Cameroun où elle épousa le chef Bangangté François Njike Pokam, et se retrouve ainsi entourée d’une trentaine de coépouses. Étant une intellectuelle et de surcroît de race blanche, celle-ci a été criblée de critiques venant surtout de la communauté européenne. Pourtant, dans son livre «ma passion africaine», on peut lire à la quatrième de couverture qu’elle dit : «pourquoi j’ai épousé un chef Bangangté ? Parce que je l’aimais tout simplement…».
Il faudrait vérifier les nouvelles avant de les livrer sur les réseaux sociaux, car personne n’aimerait entendre le programme de ses obsèques dans la bouche d’un voisin.
Avec la contribution de Dona Belibi