Bus attaqué aux JO de Rio
Un bus attaqué aux JO de Rio. Le bus qui transportait des journalistes qui allaient faire un reportage.L’incident s’est produit un mardi soir aux environs de 20h (23hGMT), où se situe la favela communément appelé la « Cité de Die » et connue de tous pour son extrême violence.
Les autorités cherchent dorénavant à savoir si c’est de cette favela que provenaient des balles. Cette favelas se situe géographiquement entre deux centres olympiques: celle de Deodoro et celle de barra. Les organisateurs de ces jeux ont déclarés que deux journalistes en tout avaient été touchés et blessés. On se souvient qu’en 2002, cette favela avait donnée au cinéaste Fernando Meirelles, l’idée de sortir un film éponyme (La Cité de Dieu).
Pour s’assurer leur protection, après que les vitres se soient brisées, les journalistes se sont, rapidement jetés au sol dans le bus attaqué aux JO.
Les organisateurs de ces manifestations qu’abrite Rio en ce moment, ont déclaré, sans autre forme de procès, que les forces de l’ordre se sont mobilisées en la circonstance. Il est reconnu que Rio de Janeiro est un lieu de prédilection des criminels de toute sorte.
Un reporter du quotidien argentin, qui était l’un des passagers, confie qu’ils ont suivi des effets sur le flanc droit du véhicule et les vitres des deux fenêtres se sont cassées; ce qui a provoqué inévitablement des blessures sur la main d’un de leur confrère de Biélorussie. Personne pour l’instant ne peut dire avec certitude s’il s’agissait des balles ou plutôt des pierres; toujours est-il qu’ils se sont tous, par réflexe, jetés au sol. Geste qui leur a peut être sauvé la vie; et quelques instant plus tard, à deux kilomètres de là, la police a enfin fait son apparition et a conduit les occupants du car ciblé jusqu’au « centre de média » pour les jeux.
Un bus attaqué au JO est un événement rare. Cette attaque se produit 4 jours seulement après qu’une balle dont on ignore encore l’origine a percé le toit d’un barnum dans laquelle étaient logés les services d’une société d’édition de presses. L’insécurité ambiante dans cette ville est telle que beaucoup de journalistes, sportifs et autres spectateurs ont été victime de cas de vols et d’agressions.
Mbou Sop Yann Cyrille