Axe Douala Yaoundé : un effondrement de la route empêche la circulation
Depuis les premières heures de vendredi 21 octobre, il n’est plus possible de rallier les régions du centre et Littoral par voie routière. Pour cause, le pont situé dans la localité de Manyaï a cédé, rendant impossible tout flux sur l’ axe Douala Yaoundé.
Il est quasiment impossible de se rendre à Yaoundé, en passant par Douala depuis l’incident sans victime de ce matin.
Incontournable pour le ralliement des deux grandes villes camerounaises, le pont situé à Manyaï par Matomb dans le département du Nyong et Kélé, n’existe plus.
Les passagers matinaux des agences de voyage effectuant le trajet sont notamment bloqués sous la rosée de part et d’autre du lieu sinistré, des mesures de transit n’ayant pas encore été mise en place pour la traversé.
L’incident de ce matin serait vraisemblablement dû à une crue importante des eaux charriée sous le pont et à la fragilité de l’ouvrage devenu vétuste. Il ne reste ainsi rien de ce qui servait de pont à l’endroit où on ne peut qu’observer l’écoulement des eaux et des lambeaux de bitume.
Nécessité de réparation rapide
On est sans ignorer le volume des flux existant entre la capitale politique et la capitale économique du Cameroun. Ainsi la rupture de l’axe centrale ralliant les deux grandes villes serait un véritable coup dur, notamment pour le transit des personnes et des marchandises.
D’autant plus que les chantiers routiers visant à rallier les deux villes sont encore très loin d’être livrés. D’où la nécessité d’une bonne et rapide réparation de l’ouvrage disparu.
Ou en est l’autoroute Yaoundé-Douala ?
L’incident de ce matin vient remettre sur la table le problème de la désuétude de plusieurs routes nationales, et bien entendu l’axe lourd Douala-Yaoundé. D’où la nécessite de se tourner vers l’évaluation de l’avancement des travaux de l’autoroute visant à rallier les deux régions.
Exécutée à, à peine 30%, dans l’état actuel des choses, la livraison de cet important chantier routier commence à être une véritable nécessité pour les populations du littoral et du centre, et même de tout le Cameroun.
Hervé Atangana.