Arrestation de Koffi Olomidé mardi 26/07/2016
Koffi Olomidé n’a apparemment pas fini de faire le buzz ces derniers temps, car les nouvelles concernant son arrestation se font de plus en plus surprenantes chaque jour. En effet, dimanche 24 juillet une vidéo postée sur les réseaux sociaux s’est propagée à une vitesse fulgurante. Sur celle-ci, on voit le chanteur donner un violent coup de pied à une de ses danseuses, au Kenya, d’où il a été expulsé après son arrestation. Le chanteur de « selfie » n’en est apparemment pas à son premier scandale car on se souvient qu’en 2010, il s’est disputé avec Cindy Le Cœur dans un restaurant, de même qu’en 2015 mais cette fois en plein concert, allant jusqu’à la bagarre. Cette fois ci, c’est la Zambie qui a le plus montré sa consternation en annulant le concert qu’il était censé donner prochainement.
Ainsi, ce matin personne n’a été surpris en apprenant que le chanteur était interpellé à son domicile de Kinshasa sous ordre du procureur général de la République congolaise pour être présenté devant un juge. Pourtant, quelques instant après l’incident, ayant été joint par le magazine Jeune Afrique, Koffi Olomidé a expliqué « Une personne qui ne fait plus partie de Quartier Latin est venue disputer mes danseuses à l’aéroport de Nairobi, je suis intervenu pour les séparer. Mais pour salir mon image, l’on cherche à travestir les faits et me faire passer, comme d’habitude, pour le méchant […] Je suis intervenu avec force, mais c’était pour les calmer et défendre mes danseuses. Je n’ai frappé personne!». Il serait très difficile pour le chanteur de convaincre qui que ce soit, d’autant plus que dans les vidéos diffusées sur le net, le doute ne plane pas. On voit effectivement le chanteur donner un coup de pied à la danseuse «Pamela», et ce sur une partie des plus délicates.
Il faudrait toutefois noter que celui-ci s’était déjà excusé envers la danseuse, dans une vidéo diffusé le lundi 25 juillet sur le net. Cette arrestation de Kofffi Olomidé montre que la République Democratique du Congo n’est pas un pays sans justice.
Rédigé par Dona Belibi