Manu Dibango, l’image de la francophonie aux J.O
Manu Dibango va défendre la langue française
Le musicien légendaire d’afro jazz d’origine camerounaise a été nommé ambassadeur de la langue française au prochain J.O à Rio.Il s’agit bien de l’artiste Manu Dibango .
À 81 ans, le saxophoniste internationalement reconnu et star de l’afro jazz a été nommé par l’organisation internationale de la francophonie comme ambassadeur de la langue française. Ce dernier est censé contrôler la charte olympique qui veut que la langue française soit au même statut que la langue anglaise.
En effet le statut du français aurait chuté alors que la plupart des compétiteurs proviennent de l’Europe et de l’Afrique.
C’est ainsi que pour une première fois, celui designer pour effectuer cette tâche est un africain plus particulièrement du Cameroun. Selon Michaëlle Jean, ils ont besoin d’une « personnalité rassembleuse et créative ».
Manu Dibango déclare que son idée pour remplir à bien sa mission, est de reprendre une chanson populaire connue de tous, qui sera chantée par des musiciens francophones qui ajouterons néanmoins leurs touches culturelles ,et lui ,sera le maestro dans toute cette organisation. On se dirait dans « We are the world » de Michael Jackson
Ceci nous rappelle également le titre de la Coupe du monde de football 2010 organisé en Afrique du Sud où le célèbre titre «zangelewa » avait été repris non pas par un africain,mais par la diva Shakira. Il parait que la roue ait tourné cette fois-ci car c’est le tour d’un africain de représenté le français dans l’une des compétitions sportive les plus reconnues.
La mission diplomatique qu’a Manu Dibango a déjà débuté de bon pied. Car il s’est déjà rendu à Rio pour négocier avec le comité d’organisation,les exigences concernant l’interprétariat, la traduction et la signalétique.
Enfin de compte ,le premier contact a été bien reçu, ils sont prêts à collaborer.L’artiste devra ainsi se rassurer que la francophonie soit respectée, et sera également présent à l’ouverture prévue dans quelques jours.Il ira ensuite à la rencontre des athlètes et devra rédiger un rapport de fin de mission comme tout bon missionnaire.
Josée Tchouabeh
