CRTV : arrestation du directeur

Vamoulke,ancien DG - CRTV est limogé et enfermé

La CRTV perd son chef

La prison centrale de Yaoundé ( Nkondengui) a encore eu « l’honneur » de recevoir une figure politique très importante ce 29 juillet.Il faut dire que ces dernières années beaucoup de politiciens « ont honoré » cette prison par leur présence, ajoutant du « mérite » à cette structure.Cette fois, c’est l’ex-directeur de la radiotélévision du Cameroun ( CRTV ) qui a franchi les portes de la PCK. Cette arrestation fait partie des multiples qui découlent de l’opération épervier.

En effet, le directeur s’est vu  reprocher d’avoir perçu illégalement des avantages d’une valeur de 59 millions et des malversations de l’ordre de 398 millions auraient été découvertes causes direct des fautes de gestion de la Cameroon Marketing and Communication Agency (CMCA) .

« L’ancien directeur de l’Office de Radio-Télévision du Cameroun (CRTV), Amadou Vamoulke, a été mis sous mandat de dépôt vendredi en fin de matinée à la prison centrale de Yaoundé, la capitale du pays » lit-on dans un communiqué publié par des sources judiciaires.

Il faut noter que celui-ci a été remplacé par le journaliste Charles Ndongo, par un décret présidentiel, cédant ainsi sa place de meneur de la chaîne nationale. Son successeur n’a pourtant pas tardé dans les rénovations. En effet, ayant été journaliste pendant de longues années au service de cette chaîne, il est bien placé pour savoir ce qui ne va pas. Ainsi, le journal qui était jadis présenté par 2 journalistes, le sera dorénavant par un seul.

 

 

 

Il était temps que des changements soient opérés dans cette chaîne sur laquelle les critiques pleuvent depuis trop longtemps. Le public critiquerait ainsi la mauvaise qualité des images, du son, et même des sujets qui sont dits « rasoirs ».

Il faut également noter que qu’Amadou Vamoulke suivi la même direction que son prédécesseur Gervais Mendo Ze, à savoir celle de la cellule. Une épidémie régnerai-t-elle au sein de la CRTV ? Espérons en tout cas le contraire, et que notre nouveau patron échappera à cette voie.

Rédigé par Dona Belibi