Températures et niveau des eaux records
Du fait des gaz à effet de serre, les températures et les eaux ont atteint en 2015 un niveau jamais atteint jusqu’ici révèle un rapport international de référence. Cette année a connu la sècheresse, les inondations, la fonte des glaces. Ce rapport que donne le « State of the Climate » est lugubre, rapport tenant dans un document de 300 pages où 450 scientifiques venant de différents pays étaient présents.
Les scientifiques expliquent que les températures, la surface des océans ainsi que l’émission des gaz « ont battu des records établis juste l’année précédente ». Le premier semestre de 2016 a été le plus chaud de la planète comme le reconnaissent les climatologues de la Nasa.
Les scientifiques expliquent également que les eaux ont atteint un plus haut point. On a constaté un ajout de 70 millimètres par rapport à la moyenne enregistrée en 1993, en raison de 3,3 millimètres par an. Plus les glaciers fondront, moins les habitants de la côte seront en sécurité. En 2014, les surfaces touchées par la sécheresse équivalaient à 8%. Elles se sont multipliées au point d’équivaloir à 16% en 2015.
Certains scientifiques estiment que d’autres gaz dégagés par la combustion contribuent à l’effet de serre : le protoxyde d’azote d’une part, et les chlorofluorocarbures (C.F.C.) d’autre part. La capacité d’une molécule de C.F.C à piéger la chaleur est 20.000 fois supérieure à celle d’une molécule de CO2. Les C.F.C. sont aussi indexés comme les principaux responsables du rétrécissement de la couche d’ozone, qui joue le rôle de protecteur contre les rayons ultra violets.
Des expériences durant lesquelles on a soumis à un rayonnement ultraviolet légèrement supérieur à la normale des récifs coralliens miniatures, déjà affectés par un réchauffement de l’eau, ont montré une aggravation du phénomène de blanchissement. La revue Pour la science faisait ce constat peu réjouissant : “ Même si l’on arrête dès aujourd’hui les émissions de chlorofluorocarbures, les réactions chimiques détruisant l’ozone se poursuivront pendant au moins un siècle : les composés destructeurs subsistent longtemps dans l’atmosphère et ils continueront de diffuser, de la troposphère vers la stratosphère, longtemps après l’arrêt de leur production. ”
Mbou Sop Yann Cyrille.