Addiction ou dépendance , qu’est ce que c’est ?
Être victime d’une addiction est un phénomène courant dans la société moderne, si elle n’est pas complètement reconnue et acceptée dans la société africaine, elle est considérée comme une pathologie dans la société occidentale. D’où l’idée de s’y intéresser pour savoir ce qu’elle est vraiment.
Étymologiquement, une addiction caractérise l’attachement et la dépendance d’un individu sans distinction de sexe à un acte ou à un objet considéré comme non vital. Par exemple l’alcool ou à une drogue illicite pour les toxicomanes ou encore au jeu ou sexe pour d’autres il est important de savoir que si cette dernière n’est pas contrôlée ou prise en charge, elle a des conséquences néfastes dans la vie de celui qui en est victime.
L’addiction conduit souvent à une auto marginalisation, le sujet se détache progressivement de la société, généralement pour éviter de mettre au jour son problème. Il développe un caractère compulsif, et dans des cas graves une dépression voire même la mort.
Force est de constater que les individus sujet à une addiction ont une modification systématique du comportement d’un point de vue psychologique. Ils perdent la notion du risque et de self control face à leur situation.
L’addiction est une pathologie qui se traite chez certains sujets. Il peut arriver qu’un sujet traité récidive. Chez d’autres sujets, souvent récidivistes, l’addiction devient manifestement irréversible et irrépressible. Il existe cependant des procédés pour aider le sujet à en sortir. La psychothérapie est la méthode la plus répandue pour le traitement des addictions. L’addition est d’abord un problème lié à un disfonctionnement psychologique ou émotionnelle. Pour les sujets toxicomanes la psychothérapie peut être associée à une cure de désintoxication.
Même si l’addiction pas encore totalement reconnue comme telle dans la société africaine, elle n’en demeure pas moins présente. On pourrait compter sur les médecins généralistes pour diagnostiquer une addiction chez leurs patients et sur les média pour sensibiliser les populations africaines sur cette pathologie qui est en réalité associée à de nombreux fléaux.
Ecrit en partie par Hervé Atangana (Stagiaire)